Et celles
ci par petit matin glacial de janvier, dans un Mistral à faire geler les premiers
bourgeons d'amandier. C'est que durant l'hiver, après s'être
frotté aux monts enneigés, ce vent qui rend fou vous bouscule, vous gifle,
vous crache à la figure ses froidures venues du nord. Et au milieu du
bruissement des rafales du vent dans les branches des pins, on entend de
brefs
craquements sourds du moulin à l'arrêt qui ronge son
frein. |